Las Vegas

Eh bien, ils nous ont dit n'importe quoi chez American Airlines. Le coup de ITI, ça ne fonctionne que pour ceux qui se rendent en Amérique latine... Nous avons donc appris en nous enregistrant à Roissy qu'il faudrait bien récupérer nos bagages. Mais nous avons eu une bonne surprise en arrivant à Dallas, quelqu'un nous attendait à la sortie de l'avion avec deux papiers orange fluo à présenter à chaque étape nous permettant de passer en priorité ! Ça a très bien fonctionné, mais il a fallu courir tout de même et ce fut de justesse que nous sommes arrivés à la porte d'embarquement qui allait fermer ! En résumé, une heure trente de correspondance est trop court, on peut y arriver mais avec beaucoup de chance et c'est un véritable marathon.

Satisfaits, nous sommes arrivés à Las Vegas (très belle arrivée d'ailleurs en survolant les paysages désertiques du Névada et le lac Mead). On est vite dans le bain, il y a déjà des machines à sous dans le hall de l'aérogare. On se rend chez Avis pour récupérer notre voiture de location. Mauvaise surprise, nous qui avions pris toutes les assurances proposées en ligne, on nous explique que malgré tout, les dommages corporels au conducteur ne sont pas couverts. Ah, c'est quand même embêtant ça. Vite fait, on vérifie sur notre assurance voyage, pourtant déjà très chère pour les USA, qui elle non plus ne couvre pas les dommages liés à la conduites d'un véhicule. Si on a bien compris, en voyage, pour la conduite de voiture, ou même scooter, une option ou une assurance spéciale est nécessaire. Alors bien évidemment, on s'acquitte des frais liés à cette assurance.

Deuxième petit "coup de chaud" lors de la prise du véhicule. Loïc, galant, me dit : "Bon j'te laisse conduire à Las Vegas". Aucun problème. Mais là, devant mon boitier de vitesse automatique, me voilà coincée. Je connaissais les différentes positions, mais pas comment passer de l'une à l'autre, sur quoi appuyer etc... On a demandé à quelqu'un qui était sur le parking de nous expliquer. Nous voilà partis, avec la fatigue du voyage, dans les boulevards à 6, parfois 7 voies de Las Vegas. Il faut se mettre en tête que le frein n'est pas un embrayage... D'ailleurs cette pédale de frein est si sensible que les premières heures, on se retrouvait presque la tête dans le pare-brise tellement les freinages étaient secs ! Il faut aussi se faire au code de la route américain. Quelques petites différences importantes dans les carrefours surtout. Les feux sont toujours situés après les carrefours, donc si on s'arrête au feu, c'est un peu tard !!! Quand le feu est rouge, on peut tourner à droite quand même s'il n'y a personne (ça, on n'aimait pas trop, il faut se faire violence). Au carrefours sans feux, il faut repérer l'ordre des arrivées qui défini l'ordre de passage. Et aux USA, il faut avoir les yeux bien dans les rétros car on double à gauche et et à droite ! On fini par s'y habituer, mais il ne faut pas être trop distrait quand même. Heureusement, les gens sont cool au volant, ce qui évite souvent des soucis (nous avons fait quelques erreurs qui auraient pu nous coûter cher si les gens avaient roulé trop vite ou avaient été moins tolérants). Quant à la voiture automatique, après un petit temps d'adaptation, on a adoré. C'est vraiment très pratique, agréable et on aimerait bien en avoir une comme ça !

Les boulevards de Las Vegas

Las Vegas, la ville du péché !

Las Vegas et ses hôtels-casinos, fonctionnant 24h sur 24, mais qui sont aussi des parcs d'attraction avec ses manèges, et aussi centres commerciaux. Tellement grands, que souvent on s'y perd et on ne trouve même plus la sortie. C'est aussi la ville des excès. Luxe et misère. Limousines, soirées privées, tenues de soirée. Mais aussi extrême pauvreté sur les trottoirs de la ville.

Las Vegas, c'est marrant, au début. Quand on découvre tous ces hôtels carton-pâte des années 80/90, dans lesquels on se croit à Disneyland. Le Las Vegas qui ne se prend pas trop au sérieux, c'est celui qu'on préfère.

On fait le tour du monde : New-York, Paris, Venise...

On est bien en intérieur... l'hôtel Venezian, ses gondoles et son ciel en trompe l'oeil.

Les fleurs de verre du plafond de l'hôtel Bellagio

L'hôtel Paris et ses rues typiquement parisiennes !

Paris sera toujours Paris !

Mais depuis une dizaine d'années, Las Vegas cherche a donner une image plus luxueuse et se dote de nouveaux hôtels ultra-chics. Adieu le carton-pâte...

L'ambiance dans les rues lasse vite. Il y a bien sûr beaucoup de monde, c'est sale, la musique est mauvaise et trop forte. Des boutiques publicitaires à plusieurs étages (Coca-cola, Mnm's...) et il fait une chaleur torride. Des gens qui distribuent des cartes pour des boites de strip-tease ou on ne sait quoi. Des filles seins nus qui se dandinent et se font payer pour faire des photos avec les touristes.

Un soir avant notre retour en France, on a voulu aller boire un verre dans un bar au dernier étage d'un hôtel pour admirer la vue sur la ville illuminée. Mais après une longue marche, arrivés à l'entrée, on a constaté que le bar était réservé pour un événement privé....

Mais on n'a pas marché pour rien : on a pu admirer les chaussures de Mickaël Jackson. Quand même !

On a aussi fait un tour chez Mnm's et on a acheté pour 1,86 dollars (les radins !).

Comme je le disais, c'est la ville de tous les excès. Et nous nous sommes laissés tenter. Chaque grand hôtel de la ville a sa formule buffet à volonté, pour un tarif très modique. On n'aime pas du tout ce type de choses synonymes souvent de gros gaspillage, mais on avait entendu des éloges concernant les buffets de certains hôtels. Et il faut dire qu'à Las Vegas, manger revient vite très cher même dans le plus nul des fast-food. Alors autant que la dépense en vaille la peine, non ?

On a donc opté pour le buffet de l'hôtel Wynn, très réputé. C'était en effet terrible. Pour 27 dollars par personne le midi, on a eu le choix entre tous types de plats de diverses influences (asiatiques, polonaises etc...) tout cela dans un décor de bonbonnière. Soigneusement présenté et délicieux. Ce fût une honte de manger ainsi. "Promis on ne le refera plus" on a dit.

Un petit morceau du buffet des desserts.

Las Vegas c'est donc du grand n'importe quoi. comme on l'a dit, c'était un passage à l'arrivée et au départ et ça reste pratique pour une début ou une fin de voyage. En arrivant, hormis quelques balades en ville, ce fût l'occasion de nous équiper pour la suite du voyage. On a passé quelques heures dans le Walmart du coin pour acheter tout ce qu'il nous fallait pour le camping et faire nos réserves de nourritures.

Une fois les courses faites, il a fallu organiser le rangement dans la voiture, dont on se dit qu'elle est un chouïa petite et qu'une un peu plus grande n'aurait pas été du luxe... La suite du voyage ne nous donnera pas tort.