Le 7 septembre le Gecko s'envole vers les Etats-Unis.

Au programme, une belle boucle en passant par le Nevada, L'Idaho, le Wyoming, l'Utah et l'Arizona. Avec bien sûr en chemin, beaucoup de temps passé devant des paysages certainement grandioses !

ITI l'extra-terrestre de Dallas

Le choix d'une arrivée et d'un départ de Las Vegas s'est imposé en comparant les tarifs. Les billets d'avion pour Las Vegas affichent des prix très interessants et ce point de chute reste logique par rapport à notre itinéraire. Las Vegas promet aussi d'être une étape amusante, plus "fun" sans doute que Salt Lake City (chez les Mormons) !

 

Mais avant tout ça, nous allons devoir faire face à Dallas et son univers impitoyable. Dallas est notre seule escale entre Paris et Las Vegas. Nous avons acheté des billets d'avion prévoyant une escale d'une heure trente à Dallas, en se disant que c'était super, pour une fois, on ne traînera pas des heures dans un aéroport. Sauf que... Un peu après, on a appris que quand on pose le pied aux USA, même en escale, il faut récupérer ses bagages et repasser les contrôles de sécurité puis les redéposer... Sans compter qu'il nous faudra aussi passer l'immigration et changer de terminal. Impossible ! C'est un peu paniqués qu'on a appellé Américan Airlines en leur demandant un échange de billets pour avoir une escale plus longue. On s'est heurtés à un refus, car pour eux, si les billets sont vendus ainsi, c'est que c'est faisable (le monsieur tapote sur son ordinateur et confirme que oui, l'ordinateur dit qu'une heure trente c'est bon). Là, on se dit qu'il ne vaut mieux pas être vieux ou handicapé (pas encore prévu par leur ordi), ou tout simplement se planter de chemin dans l'aéroport et surtout qu'il faut chausser ses baskets et se payer le culot de passer devant tout le monde dans les files d'attente... Bof. On a fini par rappeller la compagnie, plusieurs fois, parce qu'on aime mieux avoir plusieurs sons de cloche dans ces cas là. Et l'un des opérateurs nous dit : "Ah, ben moi, ce que je vous conseille, c'est de demander le programme I.T.I". Quoi ? Quelle découverte... ça signifie International To International et, apparemment, c'est gratuit, il suffit de le demander au moment de l'enregistrement des bagages avant le premier vol et ça dispense de récupérer les bagages lors de l'escale. Mais attention (et là, nous sommes chanceux), ce n'est valable que dans deux aéroports aux USA... Miami et Dallas ! On verra bien ce que ça donnera, mais ça devrait nous faire gagner du temps. J'en parle car l'information ne figure nulle part, on a épluché le site de Roissy, d'Américan Airlines et pas un mot dessus... Sauf sur le site Américan Airlines japonais !!! En tous cas, lors d'une prochaine escale aux Etats-Unis, on prévoira une marge plus conséquente.

 

Côté préparatifs, les Etats-Unis, ce n'est pas très compliqué. Le plus difficile étant de sélectionner nos points de chute, plus on regarde, plus c'est dur de choisir parmi ces paysages complétements fous.

 

Les USA offrent l'avantage de louer une voiture pour un prix très attractif. Après moults comparatifs dont je vous passe les détails (tarifs, assurances, surcoût conducteur supplémentaire...), on a réservé notre voiture chez AVIS. Tout nous paraissait assez clair et fiable. De plus, si le conducteur additionnel est le conjoint, on ne paye pas. Là aussi, il a fallu aller pêcher l'information car leur site indique que c'est pour les gens qui portent le même nom... (Eh, les gens d'AVIS, on est au 21e siècle...!)  mais ils nous on confirmé qu'il suffit de vivre sous le même toit. Alors ça va. Côté budget, avec le code promo qu'on a récupéré sur un blog (je le donne à mon tour : J046307), on a pu obtenir une voiture de taille moyenne pour 630 euros (21 jours de location et toutes assurances comprises).

 

Arrivés sur place, la première journée sera consacrée à acheter du matériel de camping (toile de tente, matelas, oreillers, glacière, réchaud, gamelles etc etc...). On a bien tout ça chez nous et on aurait pu apporter notre toile de tente. Mais le surcoût bagage pour le matériel serait bien plus important que le montant de l'achat sur place. C'est dommage, car au retour, il nous faudra tout abandonner là-bas. Nous n'apportons donc avec nous que nos sacs de couchage pour le froid (car nous risquons d'avoir vraiment froid la nuit à certains endroits).

Ah oui, nous allons camper la plupart du temps, d'abord parce que c'est le moins cher mais surtout que c'est idéal aux Etats-Unis (campings avec des équipements très rudimentaires, mais logés au coeur de la nature, nous laissant le loisir de profiter des parcs du lever au coucher du soleil, d'observer les animaux...). Pendant ce voyage en pleine nature, il est prévu qu'on déconnecte totalement, je ne prévois pas de blogger sur ma tablette les bras en l'air, à la recherche d'une connection sur le parking du premier Walmart venu. Donc le récit et les photos de voyage n'apparaîtront sur le blog qu'à notre retour.

Retour à l'accueil